Carnet d’Entrepreneurs

A chaque saison, au travers de Carnet d’entrepreneurs, ERM Conseil vous propose un temps de recul pour partager les bonnes pratiques de nos clients et partenaires pour mettre en lumière des retours d’expériences réussies.

Tenergie ou la culture du feedback

Créé en 2009, Tenergie est le deuxième acteur du marché de l’énergie solaire en France. Située à Meyreuil, entre Aix-en-Provence et Marseille, cette société compte aujourd’hui 85 collaborateurs. Un des succès de cette entreprise c’est d’impliquer et de fédérer en permanence ses salariés dans les grands projets du groupe.

Ma première rencontre chez Tenergie date du printemps 2018. Je garde un souvenir particulier de cette première fois, marquée par l’attention sincère de chacun des salariés croisés.

Un sourire, un mot d’accueil, une attention proposée, « on vous a proposé un café » ? Un esprit de famille authentique confirmé à chacune de mes venues.

En quelques questions Nicolas Jeuffrain et Ludovic Izoird reviennent sur la culture de leur entreprise dans un contexte d’innovation et de développement permanent.

Blandine : Bonjour Ludovic et Nicolas, merci de prendre ce moment avec nous. Une des caractéristiques chez Tenergie est de pratiquer la culture du feedback, pouvez-nous en dire plus ?

Nicolas Jeuffrain :  la culture du Feed back, c’est accepter de se remettre en question et de revisiter avec lucidité et humilité les actions passées qui n’ont pas été couronnées de succès. C’est faire régulièrement des retours d’expérience pour valider avec recul la performance sur tel ou tel projet. C’est aussi savoir donner ce feed back avec bienveillance et respect pour faire progresser plutôt que pour casser ou humilier. C’est faire grandir l’autre par des enseignements sur du vécu, du concret.

Ludovic Izoird : En tant qu’associé, dirigeant ou manager la culture du feedback c’est en premier lieu la capacité de recevoir de la part de ses équipes un retour, une remarque. Très souvent en effet, on se retrouve dans des situations de management descendant sans prendre le temps d’écouter et d’accueillir ces feedback de la part des collaborateurs : « Je ne suis pas ok avec cette façon d’aborder ce sujet, cette façon de faire, je ne suis pas bien parce que ce rendez-vous ne s’est pas bien passé, etc. » A partir du moment où chacun accepte de prendre le temps, d’ouvrir la porte à la discussion et au mieux vivre ensemble la culture du feedback se transforme en un échange constructif permanent. Nous cherchons donc tous, la direction en premier lieu, à appliquer cette méthode de bon sens et de bien vivre ensemble. L’exemplarité chez Tenergie se traduit également par notre politique de véhicule de fonction. Nous essayons d’être attentifs et attentionnés avec ceux qui font beaucoup de kilomètres, et de favoriser également les petites voitures électriques quand cela s’y prête. Chaque occasion doit être celle de s’appliquer à nous même ce que l’on veut mettre en place en terme de valeur dans l’entreprise.

Blandine : Chez Tenergie, l’humain est au cœur de l’entreprise, beaucoup de temps est a consacré aux formations, à des moments conviviaux entre collaborateurs, des séminaires, cela fait partie également de votre adn ?

Ludovic : C’est lié effectivement à une caractéristique : ce qui drive les équipes chez Tenergie c’est le plaisir. Nous essayons de favoriser cette notion de plaisir, ces échanges, pour que tous les matins, chacun puisse se dire je suis content d’arriver au travail, je suis content de vivre des moments avec des collaborateurs, d’apprendre et de partager. C’est dans ce moments là aussi, qui ne sont pas directement dans l’entreprise, que l’on comprend la personnalité de chacun,, leur façon de fonctionner, ce qui est important pour eux. Et puis ça libère aussi. Lorsque l’on partage un afterwork c’est dans ces moments que l’on reçoit du feedback, des retours authentiques, sans filtre. Ce que l’on aurait pas forcément dans un cadre plus conventionnel.

Blandine : Chez Tenergie, vous êtes aussi sensibles et ouverts au coaching

Ludovic : Oui et à chaque période son type d’accompagnement ou de coaching. Un jeune manager peut avoir besoin de prendre ses marques pour se positionner avec justesse, trouver sa bonne posture, un collaborateur peut en éprouver le besoin également pour gagner confiance en soi. Le coaching permet également de prendre du recul, et j’allais dire surtout quand l’entreprise fonctionne bien. Il est alors très bénéfique pour rester ouvert et ne pas s’enfermer dans des certitudes. Il permet d’effectuer un travail de relecture entre ce que je veux et ce que je ne veux pas et d’identifier là où l’on souhaite véritablement aller. On formule alors positivement son projet.

Blandine : Nicolas, aurais-tu des conseils ou un retour d’expérience pour des jeunes chefs d’entreprise ? 

Nicolas : Oui, en premier lieu ne pas avoir peur de l’inconnu, ni de prendre des risques : c’est parce que nous ne savions pas que c’était impossible que nous l’avons fait. Eviter les idées reçues qui engendrent des freins. Un entrepreneur doit être prudent mais il ne doit pas avoir peur.

Ensuite, il ne faut pas hésiter à se remettre en question et, s’il faut, à faire évoluer son Business model. La vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille. c’est une rivière vive, dynamique, avec des obstacles à franchir, des torrents, des cascades. Il faut aborder la rivière avec gourmandise, avec entrain, avec beaucoup d’agilité.

Enfin, ne pas être seul : s’avoir s’entourer, s’associer.

Blandine : Dernière question Ludovic, quelles sont les personnes qui t’inspirent, que tu pourrais modéliser ? 

Ludovic : Je suis impressionné par les entrepreneurs qui ont vécu plusieurs vies professionnelles et réussites entrepreneuriales. Je suis admiratif de ce renouvellement permanent. Je suis également épaté par Federer et Nadal. Alors que cela fait 15 ans qu’ils sont au sommet, ils évoluent en permanence dans leur façon de s’entraîner, leur façon d’appréhender une saison, ils sont moins rapides qu’avant et ont su adapter leur style de jeu avec une immense intelligence. En ce sens, j’ai l’impression que leur performance est encore plus exceptionnelle qu’elle ne l’était il y a 10 ans lorsqu’ils étaient numéro 1. Leur capacité de revenir après une blessure, après des doutes est incroyable. On touche à la psychologie et au mental, on touche à la technique, c’est une remise en question permanente dans leur jeu et posture. Alors qu’ils n’ont plus rien à prouver ils sont dans cette logique de prendre toujours du plaisir et parce que j’ai du plaisir, je vais me remettre à niveau techniquement et mentalement pour aller gagner un grand chelem ! C’est absolument bluffant et je suis profondément admiratif. Ce sont d’exceptionnels modèles humains, sportifs, à tous les niveaux.

Pour plus d’informations :

Droits et devoirs – trouvez le bon expert pour vous accompagner

Se lancer dans l’entreprenariat, créer ou reprendre une entreprise nécessite de réaliser des choix stratégiques en matière de droit afin d’anticiper des évolutions, de sécuriser une association et prévenir des difficultés.
Il est alors précieux d’être entouré d’experts qui pourront vous accompagner dans vos décisions.

Alexandra Béhar, associée fondatrice du cabinet Akehos, nous parle de son métier et de sa société d’avocat ainsi que de son engagement auprès des sociétés innovantes.

Blandine Mantelin – ERM Conseil : Alexandra, en quelques mots peux-tu nous parler de ton parcours et d’Akehos :

Alexandra Behar – Akehos : Je suis Avocat depuis une vingtaine d’années et j’ai fondé Akheos en 2012 après plusieurs années dans des grands cabinets de droit des affaires en France et à l’étranger.
Akheos couvre toutes les spécialités du droit des affaires (corporate, fiscal, social, IP/IT, contentieux / restructuring)
Nous avons rejoint le réseau international Kpmg pour fonder Kpmg Avocats Méditerranée, pour renforcer notre développement sur la région et nous appuyer sur un réseau international de premier plan.

Blandine : La créativité est essentielle à la stratégie d’entreprise, comment le droit peut-il être un outil créatif ?

Alexandra : C’est l’ADN même de Akheos : utiliser le droit comme un outil stratégique en anticipant les problématiques pour ne pas subir les contraintes légales. La gouvernance est un très bon exemple : une gouvernance bien pensée est un véritable vecteur de développement stratégique pour le chef d’entreprise, bien au-delà de la contrainte prosaïque d’avoir à convoquer son conseil d’administration et de tenir des PV de séance !

Blandine : Avec Akehos Lab vous vous engagez et accompagnez les start-ups et créateurs d’entreprise dans leur démarrage, peux-tu nous en dire plus sur ce dispositif ?

Alexandra : Nous sommes les premiers à avoir implanté une telle initiative sur le territoire. Le but est d’accompagner les porteurs de projets dans la compréhension des enjeux juridiques qui s’imposent à eux et de les aider à bâtir un cadre juridique sécurisé dès le début, de bien négocier leurs premières levées de fonds, protéger leur propriété intellectuelle, etc.

Blandine : Innover c’est souvent sortir du cadre, économies du partage, de l’expérience, de la mobilité, quel regard portes-tu sur ces évolutions et comment le droit accompagne ces changements de sociétés, d’époques ?

Alexandra : Je pense effectivement qu’il est grand temps de penser les rapports économiques et business autrement. Akheos Lab est la mise en pratique de cette vision : donner aux startups du territoire pour contribuer à créer un écosystème fort. De manière générale le droit des affaires est une véritable boîte à outils qui bien utilisée permet d’aller plus loin et en sécurité.

Blandine : En matière de gouvernance, le droit permet à des entreprises de se développer et à des entrepreneurs de se lancer en sécurité, quelles bonnes pratiques sont indispensables pour réussir ?

Alexandra : Je pense que le point de départ en matière de gouvernance est avant tout humain. La première question sur laquelle j’invite les chefs d’entreprise à réfléchir quand il s’agit de gouvernance est « quel dirigeant êtes-vous ? ».

Blandine : Quel livre, film, personnalité t’inspirent ?

Alexandra : La vie de Milton Erickson est une grande source d’inspiration pour moi. D’une manière générale, la réflexion sur la magie de notre cerveau et la communication non violente sont un travail quotidien pour moi. Un livre ? Je suis une grande lectrice mais si je ne devais en citer qu’un ce serait sans doute « le tour du malheur » de Joseph Kessel qui a contribué à ma vocation d’avocat. Un autre, très court et qui devrait être distribué gratuitement dans les boîtes aux lettres tant son message est fondamental : « Matin Brun » de Pavlov.

Ali et Romain racontent

– coaching de dirigeant –

Depuis plus de 3 ans j’ai la chance d’intervenir au sein de Kedge Business School notamment à l’espace Daniel Carasso , Business nursery et accelerator pour de jeunes entrepreneurs.

Avec chacun d’entre eux, c’est un accompagnement spécifique répondant le plus possible à leur besoin du moment : connaissance et communication entre associés, cohésion d’équipe, stratégie et développement de l’entreprise, gestion de crise, etc.

Ali et Romain, co-dirigeants de Transpare reviennent sur leur expérience du coaching et de son apport.

Blandine : Ali, Romain pouvez-vous en quelques mots nous parlez de vous et de votre parcours ?

Ali : Diplômé de Kedge BS, J’ai démarré ma carrière dans les transports internationaux au siège marseillais de l’armateur CMA CGM en tant qu’Area Manager. J’ai rejoint ensuite le groupe Ziegler, transitaire et acteur global du marché, afin d’expérimenter le développement commercial au contact direct des importateurs et exportateurs. C’est lors de cette dernière expérience que j’ai constaté et expérimenté un besoin réel de nouveaux outils afin de faire évoluer les procédés archaïques de ce secteur d’activité.

Romain : J’ai 38 ans et je me suis installé à Marseille en 2001 pour le soleil et la mer
J’ai pu y terminer mes études et trouver mon premier métier : banquier d’entreprises. En 2016 j’ai eu l’opportunité de créer le département « Innovation & Nouvelles Technologies » et ainsi rencontrer un très grand nombre d’entrepreneurs, dont Ali! En 2019 j’ai choisi de le rejoindre dans Transpare pour vivre une formidable aventure.

Blandine : Comment vous êtes-vous connus, depuis quand êtes-vous associés ?

Romain : J’ai rencontré Ali en avril 2018 alors qu’il présentait son projet de startup à la business nursery de Kedge Business School. Je faisais alors partie du jury et nous avions beaucoup apprécié sa présentation. J’ai décidé de rejoindre Transpare au premier trimestre 2019, et nous sommes devenus associés peu de temps après.

Ali : Nous nous sommes connus dans les tous premiers jours de Transpare. Initialement lorsque j’ai candidaté à la Business Nursery, Romain faisait partie du Jury, puis lorsque j’ai eu besoin d’un banquier pour héberger le compte de Transpare, je me suis tourné vers lui. Plusieurs personnes me l’avaient recommandé et j’ai compris pourquoi quand j’ai commencé à travailler avec lui. Notre relation simple, notre bonne entente, nos différences et notre complémentarité m’ont donné envie de l’inviter à construire Transpare avec moi.

Blandine : S’associer dans une aventure entrepreneuriale n’est pas si simple, en quoi et sur quels aspects le coaching et votre coach vous aide-t-il ?

Ali : Il y a une statistique répandue qui dit que 80% des startups échouent à cause de la relation entre les associés. Je redoutais le fait de vivre une relation compliquée et de faire entrer Transpare dans les 80% d’entreprises les plus exposées à l’échec. On a donc pris la décision ensemble de faire un travail pour construire notre relation d’associés sur des bases saines et durables. Blandine nous a magistralement accompagné via une série d’exercices pour apprendre à mieux nous connaitre et nous comprendre, pour veiller à être complémentaires sur tous les aspects et à mieux travailler en binôme.

Romain : Sur tous les sujets ! Une startup c’est une entreprise ou le temps est accéléré. On vit beaucoup de choses très vite, très fort. C’est parfois difficile de maintenir la tête hors de l’eau et le coaching est notre bouffée d’oxygène ! On prend de la distance sur les choses qui nous arrivent, on fait le point, et on remet les compteurs à zéro pour repartir de plus belle.

Blandine : Concrètement, si vous deviez relever 3 apports de votre coaching sur votre association et Transpare quels seraient-ils ?

Ali : – Meilleure connaissance de l’autre et de soi – Meilleure complémentarité – Meilleur management de l’équipe

Romain : Le coach nous fait grandir. Avec un savant mélange de questionnements, d’outils de développement personnel, de psychologie, il nous permet de mieux vivre ensemble, de mieux accepter l’autre, de mieux s’accepter soi-même. Les apports sont très importants vis-à-vis : – du management de notre équipe – de notre relation d’associés / co-fondateurs – de nos prises de décision 

Blandine : Quels conseils donneriez-vous à des entrepreneurs qui se lancent et s’associent ?

Ali : Je recommande à tout dirigeant d’être accompagné par une personne externe à son entreprise et à son cercle privé, avec qui il ou elle pourra parler librement et en toute confiance. Cela permet d’avoir un regard neutre sans qu’il soit détaché, d’aborder un peu de théorie managériale ou psychologique dans le but de garder une clairvoyance nécessaire à une bonne gestion de son activité et de ses équipes.

Romain : Parmi la quantité d’accompagnements possibles au lancement d’un projet, le coaching n’apparaît pas forcément comme une évidence et c’est pourtant – à mon sens – le plus important sur le long terme. Mes conseils sont les suivants : – Soyez curieux, ouverts, et cherchez à vous améliorer – Trouvez un coach avec beaucoup de talent, d’écoute – Investissez une partie de votre temps, le retour sur investissement est très intéressant !

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Comme Ali et Romain, découvrez le coaching d’ERM Conseil :

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L’entreprise

altruiste

d’Issac Getz et Laurent Marbacher

Après cinq années de recherches et des rencontres aux quatre coins du monde, les auteurs dressent dans ce livre, le portrait d’entreprises exceptionnelles…

Blandine Mantelin : Laurent, merci de répondre à ces quelques questions et de nous parler de ces entreprises remarquables. Qu’ont-elles de particulier ?

Laurent Marbacher : Toutes ces entreprises étudiées ont pour objectif premier le bien commun avant le profit, elles ont toutes choisi délibérément de diriger leurs activités de cœur de métier au service de leurs interlocuteurs extérieurs (clients, fournisseurs, communautés locales) et de le réaliser de façon inconditionnelle, c’est-à-dire sans rechercher le profit directement.

Blandine Mantelin : Plus que de culture d’entreprise, peut-on parler de philosophie pour ces entreprises ?

Oui tout à fait, c’est un terme d’ailleurs que nous utilisons. Elles ont toutes un ADN particulier, quelque chose d’exceptionnel qui leur est propre, lié à l’engagement personnel très fort du dirigeant. Parmi la vingtaine d’entreprises que nous décrivons dans le livre, il y a notamment le groupe Reitan en Norvège qui compte 37.000 salariés. 17 personnes seulement travaillent au siège, la moitié d’entre elles sont dans la finance et consolidation l’autre moitié dont le PDG se consacre à l’explication et diffusion des valeurs. C’est un système complet, le résultat est fantastique.

Chaque société décrite est unique, mais elles ont toute une philosophie commune qui est la recherche du bien commun et la construction, avec l’autre, avant le profit.

Blandine Mantelin : D’où l’entreprise altruiste ?

Oui Altruiste, altérité, dans le sens où elles n’instrumentalisent pas leurs partenaires, clients, fournisseurs dans un moyen de rentabilité. Elles créent au contraire, du lien, des relations fortes et authentiques avec leurs interlocuteurs externes pour qui elles ont naturellement une grande considération. L’exemple de la société française la Laiterie Saint Denis de l’Hôtel, LSDH, dont les valeurs sont Passion, Ambition Humanité, est éloquent.

Dans son usine principale à Saint Denis de l’Hôtel, se trouve la maison des routiers, une mise à disposition des transporteurs routiers, chauffeurs qui en ont besoin avant de repartir, d’un espace physique de repos avec lit, d’une douche, de nourriture. Des valeurs d’entreprises incarnées très concrètement.

Blandine Mantelin : Une philosophie, un état-d ’esprit ne se décrètent pas, c’est une histoire personnelle à chaque fois ?

Laurent Marabacher : Oui, elles ont toutes un chemin personnel très créatif avec au démarrage un détonateur personnel. En ce sens même si elles sont inspirantes et étonnantes elles ne sont pas modélisables. D’ailleurs elles ne cherchent pas à convaincre les autres et restent très discrètes.

Blandine Mantelin : Laurent quel message souhaiteriez-vous transmettre ?

Laurent Marabacher : Le but de notre livre est d’inspirer et d’encourager ceux et celles qui n’osent pas miser sur la relation et qui pour autant, au fond d’eux, en sont convaincus. C’est un travail difficile qui nécessite du courage. Toutes les entreprises dont nous parlons sont prospères dans la durée, en plus de cela elles ont créé un système vertueux en interne et en externe.

Liens utiles

  • entreprisealtruiste.com
  • vidéo
  • Extrait du livre « l’entreprise altruiste » paru le 17 oct chez Albin Michel :  » En juin 2005, lors de l’assemblée générale réunissant près de 2000 actionnaires d’Elsai, son PDG Naito a soumis au vote une modification des statuts.A la place de son premier paragraphe sur la maximisation des profits, il a proposé deux nouveaux paragraphes :1 La philosophie de l’entreprise consiste à se préoccuper d’abord des émotions (joie, colère et plaisir) des patients ainsi que de leurs familles, et d’augmenter les bénéfices que ses soins santé fournissent…2 La mission de l’entreprise consiste en l’amélioration de la satisfaction des patients.L’entreprise croit que le chiffre d’affaires et les profits seront générés comme conséquence de la réalisation de cette mission. L’entreprise accorde de l’importance à cette séquence positive entre la mission et ses conséquences en termes de résultats. »

Le mercredi 20 novembre de 8h30 à 10H30, ERM Conseil vous invite à un atelier interactif sur le thème

« Comprendre et travailler avec différentes personnalités ».

Au cours de cet atelier, nous vous proposerons de mieux identifier et de comprendre les ressorts des personnalités qui nous entourent. Pourquoi certaines personnes travaillent bien ensemble ou ont plus de difficultés, comment peut-on mieux se comprendre, communiquer, et interagir avec nos différentes sensibilités.

Le nombre de place étant limité, nous vous remercions de confirmer votre inscription par mail : [email protected]

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À très bientôt pour un prochain carnet d’entrepreneurs

Blandine Mantelin

Cette newsletter a été réalisée en collaboration avec Ariane Save de Blue Forest